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Berlin, Fall of the Third Reich
Le 18 septembre 2008, par
Contexte historique
Depuis le début du mois d’avril, les forces soviétiques regroupant trois fronts (1er et second fronts biélorusses et 1er front ukrainien) encerclent la capitale du Reich agonisant.
N’ignorant pas que la ville sera âprement défendue, l’armée rouge a marqué une pause de deux semaines aux portes de Berlin, afin de reconstituer les stocks et de regrouper les unités qui participeront à l’assaut final.
Après un formidable bombardement auquel participe des milliers de pièces d’artillerie, les troupes soviétiques se lancent à l’assaut le 16 avril 1945. Les rapides progrès réalisés initialement sont bientôt contrariés par un durcissement de la défense, au fur et à mesure que les unités de pointe se rapprochent du cœur de la ville.
L’ultime combat pour le Reichstag présage d’être acharné.
Le théâtre d’opérations
La zone des combats montre une partie du centre de Berlin : elle est bornée au sud par la célèbre et large avenue Unten den Linden, à l’Est par la Friedrich Strasse et ses quartiers administratifs, à l’ouest par les abords du Tiergarten et au nord par la prison de Moabit et l’Invaliden Strasse. La rivière Spree coupe la carte d’Ouest en Est, traversée par 4 ponts pincipaux (Moltke, Konprinzen, Weidendamm et Marschall) et une passerelle piétonne. La ligne du métro aérien, le S-Bahn, parcourent la carte d’ouest en Est et enjambe la Spree à hauteur de la Friedrich Strasse, autorisant un passage, bien que hasardeux, pour l’infanterie.
Mis à part le Tiergarten ravagé par les tirs d’artillerie face au Reichstag (qui se dresse pratiquement au centre de la carte) le terrain est essentiellement urbain : imposants bâtiments administratifs et commerciaux (hôpital de la Charité, Gare de Lehrter ou de Friedrichstrasse, prison de Moabit) alternent avec les quartiers résidentiels aux rues encombrées de gravats. La plupart de ces immeubles offrent de solides points d’ancrage pour le défenseur.
Les grandes artères de la capitale allemande apparaissent quant à elles rapidement comme des axes de progression évidents pour l’attaquant. La prise des ponts et de certains bâtiments s’inscrivent également tout naturellement dans la stratégie de résorption de la dernière poche de résistance allemande.
Objectif de la campagne
L’objectif des troupes russes est simple : prendre le Reichstag au moins à la date historique de la chute du bâtiment, à savoir le 30 avril au soir.
Quant au défenseur allemand, il s’agit pour lui de retarder l’inéluctable avec des moyens aussi disparates que limités. Les principaux atouts du joueur allemand demeurent le terrain, très propice à la défense et malaisé pour les déplacements des chars adverses, ainsi qu’une dotation optimale en armes antichars individuelles.
Post-scriptum
Un compte rendu de la campagne sera posté toutes les semaines ici même ... stay tuned ! Prochain rendez-vous le lundi 22/09.
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